Etranges lumières dans les colonies américaines de S. M. britanique au XVII siècle-1639 Ovni sur la rivière Muddy

Personnage historique très important en Amérique. Il débarqua en 1630 dans lea baie du Massachuetts, à la tête d'un millier de " puritains " anglais.
John Winthrop

 

Après toutes les exhumations d'anciens récits de phénomènes similaires aux visions d'objets volants non identifiés autrement dit, de '' soucoupes volantes '' de notre époque, il est plutôt surprenant du moins pour autant que l'auteur le sache et il possède une assez large connaissance de toute la littérature '' soucoupiste '' existante qu'on n'ait jamais fait mention des remarquables observations d'O.V.N.I relatées par le gouverneur John Winthrop dans son ''journal'' de la première génération de la colonie puritaine à Boston au XVII siècle.

 

Les relations de Winthrop sont claires, détaillées et dénuées d'émotions. On ne peut douter qu'il ait tenté de laisser une description honnête d'événements dont il n'avait aucune raison de suspecter la réalité. Elles sont par conséquent, du plus haut intérêt pour quiconque recherche un témoignage authentique de phénomènes du type O.V.N.I durant la période de la colonisation de l'Amérique.

 

Le premier cas d'O.V.N.I cité par Winthrop se produisit au mois de mars 1639, neuf ans seulement après l'installation de la colonie puritaine de Boston. James Everell, bien connu comme un ''homme sobre et prudent'', et membre de la première église puritaine depuis 1634, traversait la Muddy River (la rivière boueuse) qui était un alors un bras important du fleuve Charles dans ce qui est maintenant le quartier de terrains remblayés de Back Bay à Boston avec deux autres hommes, sur un bachot, vers dix heures du soir, lorsque soudain une grande lumière flamboya dans le ciel au-dessus d'eux. Cette lumière resta d'abord stationnaire, et semblait de forme carré ou même rectangulaire, d'environ 2,50 à 3 mètres de large, autant qu'Everell put en juger.

 

Brusquement, la lumière se déplaça très vite au-dessus du fleuve Charles vers Charlestown, puis elle revint au même endroit. Pendant deux à trois heures, elle continua ce jeu de zigzag au-dessus de la Muddy River et du fleuve Charles, s'éloignant rapidement, revenant aussi vite, restant immobile un bref instant, puis recommençant de nouveau le jeu. Pétrifiés d'effroi, Everell et ses compagnons tremblaient, tapis au fond de la barque, incapables de ramer ou de pousser leur bateau à la perche. Les bonds de la lumière zigzagante leur paraissaient ressembler << aux mouvements d'un porc cherchant à échapper à la capture en courant, çà et là >>.

 

Quand elle disparu finalement, Everell constata avec effarement que bien que la marée eût été descendante pendant tout ce temps, le bachot était, en fait, plus loin en amont que lorsque la lumière leur apparue pour la première fois. Apparemment, quelque influence émanant de celle-ci avait poussé la barque à contre courant. Winthrop ne donne pas plus de détails sur cette observation sinon en déclarant que la lumière fut vue par diverses autres personnes, par la suite, à peu près au même endroit.

 

Cinq plus tard, un autre cas d'O.V.N.I., encore plus intéressant, se produisit. Le soir du janvier 1644, de nombreuses personnes du quartier de Boston faisant face à la mer virent une lumière à peu près de la taille de la pleine lune se lever au-dessus de l'horizon marin, au nord-est, vers 8 heures du soir. A quelques minutes de là, une autre lumière très similaire apparut, venant de l'est et se rapprochant de la première qui était maintenant au-dessus de l'île de Noddle dans le port de Boston. Alors commença une sorte de jeu du chat et de la souris entre ces deux lumières : << L'une s'approcha de l'autre, puis s'en écarta et s'en rapprocha de nouveau plusieurs fois jusqu'à ce que, finalement, elles plongent derrière la colline de l'île et disparaissent. >> Par intervalles, elles lançaient de petites flammes ou des étincelles de lumière, en se chassant l'une l'autre.

 

Au même moment, plusieurs personnes qui étaient sur l'eau entre Boston et Dorchester prétendirent avoir entendu une voix dans le ciel qui prononçait << d'une manière des plus terribles >> les mots << petit... petit... viens >>. Ces personnes connues de tous comme étant << sobres et pieuses >>, soutinrent avoir entendu répéter ces appels une vingtaine de fois de diverses directions. Bien qu'elles fussent incapables de juger de la distance d'où venait cette voix, il leur semblait néanmoins que c'était d' << une très grande distance >>.

 

Une semaine plus tard, ces lumières furent de nouveau vues et, encore sept jours après, la voix céleste répéta ses appels, cette fois de l'autre côté du port, vers l'île de Noddle. Le seul commentaire écrit de Winthrop à propos de ces événements, en dehors de leur simple relation, fut que ce dernier lieu était proche de l'endroit où la pinasse du capitaine Chaddock avait été détruite, quelques semaines plus tôt, par une explosion de poudre à canon dans sa cale. Chaddock, déclare-t-il, était soupçonné d'être un expert en nécromancie et << d'avoir fait d'étranges choses venant de Virginie >>, où il était accusé d'avoir assassiné son commandant. Les corps des hommes de l'équipage tués dans l'explosion avaient tous été rejetés sur le rivage, mais celui de Chaddock ne fut jamais retrouvé.

 

Je n'ai pas trouvé d'autres description de cas d'O.V.N.I. Chez les divers écrivains et mémorialistes de l'époque coloniale que j'ai consultés, mais dans Life an times in Hopkington, N. H. (La vie quotidienne à Hopkington, New Hampshire) de C.C. Lord, publié en 1890, apparaît le récit intéressant de ce qui pourrait être des observations d'O.V.N.I. Sur la colline Putney également connue sous le nom de colline Gould dans la partie nord de cette ville faisant face à la vallée de la Contoocook . Un reste de forêt de pins sur le versant nord de cette colline avait la réputation d'avoir été un << observatoire indien >>, où des sentinelles Peaux-Rouges étaient aux aguets de maraudeurs ennemis. A partir d'une époque située entre 1750 et 1800 des boules lumineuses flottant dans l'air en se déplaçant lentement furent souvent vues au-dessus ou près de cette forêt de pins, aussi bien le jour comme la nuit mais le plus souvent le soir. Vers 1820, un jeune homme qui, un demi-siècle plus tard, raconta son aventure à Mr. Lord, fut suivi jusque chez lui, pendant plus de trois kilomètres, par plusieurs de ces boules lumineuses à la nuit tombante. Elles s'arrêtaient chaque fois que lui même s'arrêtaient pour jeter un coup d’œil en arrière vers elles, puis reprenaient leurs mouvements dès qu'il se remettait à marcher, mais elles ne s'approchaient jamais à moins d'une quinzaine de mètres.

 

Ni dans ce cas ni dans aucun autre, il n'y eu d'indication d'hostilité de la part de ces globes, et personne n'en a jamais subi de dommage. A l'époque où Mr. Lord, écrivait son récit, vers la fin du XIX siècle, on ne les avait plus revus depuis au moins une génération, mais beaucoup de gens s'en rappelaient encore. La principale réaction de ceux qui avaient vu les globes de la colline Putney semble avoir été de curiosité et d'intérêt plutôt que de crainte.

 

 

 Source: Le livre de l’inexplicable. Jacques Bergier et le groupe info. Éditions Albin Michel, 1972


Addendum

N'oubliez pas que le livre a été écrit en 1972.

 

Nous avons découvert depuis les observations de Nuremberg, de Bâle, etc...

 

Cordialement.